Au cours de notre vie, nous avons tous ressenti, au moins une seule fois la solitude. Pour certains ce sentiment d’être seul n’est juste que passagère alors que pour d’autres, c’est une solitude chronique. Cependant, elle peut également être choisie, mais on peut également subir ce sentiment. Dans le cas d’une solitude chronique, des effets graves sur le mentale peut être observés. Nous allons vous expliquer pourquoi.
L’être humain est un animal sociable
Depuis le début de l’humanité, l’homme a été fait pour vivre en groupe ou au sein d’une société. C’était même un gage de survie pour l’être humain. Au fil du temps, ce besoin d’être entouré a marqué notre mode de fonctionnement, même des millions d’années plus tard. De ce fait, quand nous nous sentons seul, notre cerveau détecte comme une sorte de danger. En réponse à cela, nous allons développer différents signes tels que l’excès de production de cortisol (hormone du stress), de l’insomnie ou encore la baisse de nos défenses immunitaires. Tout cela aura pour effet la perturbation de notre équilibre mental.
Plusieurs études en neurosciences démontrent que l’amygdale (la région du cerveau liée aux émotions) s’activent beaucoup plus pour les individus qui se sentent seuls. Cela entraîne également la baisse de dopamine et de sérotonine (les hormones du bonheur, du plaisir et de la motivation). Lorsque l’être humain s’habitue à être seul, son cerveau va également se replier sur lui-même, ce qui est un facteur de dépression, de l’anxiété et de la baisse de l’estime de soi.
La solitude : un sentiment bien au-delà de ce que l’on pense
On ne voit pas forcément la solitude. De nombreuses personnes peuvent avoir une vie de famille stable, un emploi et être en relation avec des gens, mais peuvent se sentir seul. Cette solitude émotionnelle est la pire sensation que l’on puisse avoir. Il peut détruire rapidement notre mental à cause d’une sensation de vide très difficile à combler. On se sent mal compris ou on a l’impression qu’on ne nous écoute pas.
Une personne seule aura tendance à se renfermer sur elle-même. Elle ne va plus (ou ne peut plus) exprimer ses émotions et développera un sentiment de mal-être horrible. Des troubles psychologiques s’en suivra : dépression, burn-out ou anxiété chronique. Le fait de se sentir rejeté ou ignoré va créer en nous une énergie de doute sur nos valeurs. Le pire, c’est un cercle vicieux ! Plus nous perdons notre confiance en soi, plus on voudra nous déconnecter des autres et nous allons encore nous sentir plus seul.
Que se passe-t-il quand on coupe les liens sociaux ?
Les liens sociaux jouent un grand rôle dans notre équilibre psychique. Être entouré de personne qu’on aime ou qui nous influence construit notre identité. Même les plus petits échanges (un bonjour spontané dans rue, un « merci » de notre voisin parce qu’on lui a ouvert la porte ou un simple sourire du boulanger) auront des répercussions positives sur nos comportements. Nous nous sentirons aimer et faire partie d’une communauté. Sans cela, nous allons perdre nos repères et nos journées n’auront aucun sens et même nous perdront confiance en l’avenir.
Lorsque la solitude est chronique, nous aurons également du mal à interagir avec les autres. On aura du mal à écouter, à répondre ou à s’adapter avec les gens. Notre solitude va devenir une « normalité » pour nous et nous éviterons de nous mettre en contact avec d’autres personnes, par peur ou juste parce qu’on n’a pas envie.